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Le Dernier jour de Pompéi
[docu-fiction]
(Peter Nicholson, GB - 2003)
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Pompes funèbres
Sous le règne de l'empereur Titus eut lieu l'une des plus
grandes catastrophes naturelles et tous les temps : l'éruption
du mont Vésuve. Un matin comme les autres, dans la baie
de Naples, le volcan qui sommeillait depuis des millénaires
se réveilla brutalement. En moins de trois jours, les cités
jouxtant le volcan - Herculanum, Stabies, Oplontis - étaient
ensevelies sous plusieurs mètres de matières volcaniques.
A une vingtaine de kilomètres de là, Pompéi,
port maritime fréquenté par de riches plaisanciers
romains, est englouti sous les cendres. Comment la vie était-elle
avant l'éruption ? Et quel fut le déroulement des
dernières heures de la cité ? Dans son documentaire,
Le dernier jour de Pompéi, Peter Nicholson présente
la vie comme elle allait - grouillante le jour, voluptueuse la
nuit - juste avant la catastrophe. Un drame historique que l'on
revit avec un luxe de détails inouïs comme si on y
était.
Ce document utilise reconstitutions, images numériques
et effets spéciaux pour faire revivre le plus fidèlement
possible les événements, à travers le récit
d'un témoin, Pline le Jeune - deux
lettres à Tacite, l'une racontant la mort de son oncle
Pline l'Ancien (VI, 16), l'autre son propre témoignage
(VI, 20) -, et les découvertes scientifiques et archéologiques
les plus récentes.
Rappel historique
Le 24 août 79 de n.E., des millions de tonnes de lave,
de pierre ponce, de cendres furent projetées dans le ciel
pour former un grand nuage, rayant de la carte les villes d'Herculanum
et de Pompéi. Rien que dans cette dernière cité,
on estime à deux mille individus le nombre d'habitants
qui y trouvèrent la mort. Mais dans les campagnes environnantes,
les victimes ont dû se chiffrer par dizaine de milliers.
Celles-ci n'ont pas été asphyxiées mais tuées
instantanément par une violente vague de chaleur et de
poussière. La posture des corps moulés par les cendres
révèle l'absence de gestes de protections ou de
signes d'agonie. Tout s'est produit en une fraction de seconde
au contact de la chaleur, juste avant qu'un amas de cendres ne
vienne, par couches successives les «saisir». Cinq
à six mètres de cendres et de pierres ponces ensevelirent
Pompéi. Quoique épargnée par la nuée,
Herculanum connut un sort plus terrible encore, noyée sous
un fleuve de boues brûlantes qui ensevelirent la cité
sous seize mètres de terre. Cent mille fois plus puissante
que la bombe atomique d'Hiroshima, l'explosion avait littéralement
fait éclater le centre du volcan. Ses parois s'effondrèrent
par la suite pour constituer un vaste cratère de plus de
onze kilomètres de circonférence.
Le docu-fiction
Francetélévisions distributions/France 2 éditions
a eu la bonne idée d'éditer en DVD l'excellent docu-fiction
de la BBC Le dernier jour de Pompéi, avec Tim Pigott-Smith
dans le rôle de Pline l'Ancien, suivi d'un documentaire
sur le tournage, Les Mystères de Pompéi,
où e.a. l'incontournable Alix Barbet commente les trésors
de la peinture romaine préservées sous la cendre
(comme quoi le malheur des uns...). Ce docu-fiction fait coller
le texte de Pline (le Jeune) aux faits archéologiques et
reconstitue heure par heure la catastrophe.
Le scénario a été construit au départ
de quelques observations faites dans la rue de l'Abondance, l'artère
principale de Pompéi qu'elle traverse de la Porta di Sarno
au N.-E. à la Porta Marina au S.-O., en s'efforçant
de les insérer dans une intrigue vraisemblable. La maison
du boulanger C. Julius Polybius, vraisemblablement un affranchi
d'origine grecque, occupe le numéro 54 de cette fameuse
via dell'Abbondanza. On connaît le nom du propriétaire
grâce à un sceau C. Julius Philippus (1)
trouvé dans une de ses armoires (bien sûr, historiquement
parlant, rien ne prouve que ce sceau ne serait pas arrivé
là par hasard) et le personnage semble avoir eu des ambitions
politiques car à proximité de sa maison, et dans
l'entrée de celle-ci on peut lire des inscriptions électorales
proclamant : «Votez pour C. Julius Polibius. Il fait
du bon pain.» Fouillée à partir de 1966,
la «Maison de Polybe» est une des plus anciennes de
la ville; réfectionnée après le tremblement
de terre de 62, elle possédait un vaste atrium décoré
dans le premier
style pompéien. Dans le film, le matin de l'éruption,
on voit des plâtriers et des peintres commencer des travaux
de réfections de l'atrium de Polybius : c'est un
emprunt à l'état de la «Maison des Chastes
Amants», où l'on découvrit le matériel
abandonné de ces ouvriers enfuis : dans le making of
(Les Mystères de Pompéi), Alix Barbet nous rappelle
que ce matériel abandonné a permis aux archéologues
d'établir à la demi-heure près la chronologie
de l'éruption.
On a retrouvé dans la «Maison de Polybe» les
squelettes d'un homme et une femme enlacés, et de cinq
enfants (dont une jeune fille de 17-18 ans, enceinte de sept mois,
«Julia»). Les tests ADN démontrent que l'homme
est leur père, mais que la femme n'est pas leur parente.
Peut-être celle-ci était-elle morte quelques années
auparavant en donnant le jour au plus jeune des fils (3 ans),
et Polybius se serait remarié. En tout cas la femme retrouvée
dans les bras du présumé maître des lieux
ne saurait être leur mère. Tels sont les éléments
de base qui permirent au scénariste de broder sur la mort
de Polybius et de sa famille, qui refusèrent d'évacuer
leur maison.
La maison de Polybius jouxtait son commerce, la boulangerie
de la rue de l'Abondance, en face de la Fullonica Stephani,
l'établissement de Stephanus, le maître-foulon. On
peut encore voir, à l'intérieur, les lavoirs dans
lesquels les fullones, lainiers et blanchisseurs traitaient
les étoffes qui leurs étaient confiées (1a).
Bien sûr, c'est une liberté du scénariste
que d'en relier le propriétaire à certain corps
retrouvé assis accroupi, à proximité des
latrines, adossé au mur du portique est (2),
tout comme d'identifier son épouse avec le corps de la
patricienne, richement parée, retrouvé avec trente-quatre
autres squelettes dans la caserne des gladiateurs (3)
(Rég. V.). Cette présence féminine a longtemps
fait fantasmer les chercheurs depuis l'exhumation du quadriportique
(1766-1796) : était-ce là la maîtresse d'un
gladiateur ? ou tout simplement une femme entrée par hasard,
cherchant un abri dans sa fuite ? Le scénariste a fait
son choix.
On a compté, à Pompéi, 35 boulangeries pour
36 bordels : preuve que l'homme ne se nourrit pas que de pain
! Que serait une évocation de Pompéi sans ses fameux
lupanars ? Dans un hôtel bon marché, on a retrouvé
deux corps de femmes, dont l'une portait un étrange bracelet
en or - étrange par son inscription : «Dom[i]nus
ancilæ suæ» [«Offert par son maître
à [sa belle] esclave». Le téléfilm
la nomme Hedone, du nom attribué à une Taberna
Hedones comme il y a aussi une Taberna Phbi et
une Taberna Fortunatæ.
Le Vésuve
Le nom du «Vésuve»
- Vesevus, en latin - apparaît dans Lucrèce
et dans Virgile, contemporains d'Auguste. Mais le siècle
qui précéda le fameux cataclysme ignorait les possibilités
éruptives du volcan endormi depuis plus de 1.500 ans; c'est
le cas notamment du géographe Strabon. Ainsi, fin de l'été
-73, Spartacus et quelques centaines de gladiateurs trouvèrent
refuge au sommet du Vésuve, où vinrent les assiéger
les 3.000 hommes de Clodius Glaber. Les textes parlent alors du
Vésuve comme d'une banale montagne; il n'y a guère
que les romans «historiques» consacrés à
la Guerre servile et écrits au XXe s. pour en parler comme
d'une Bouche des Enfers ou des Forges de Vulcain !
Le Vésuve se réveilla en 62 de n.E., sous la forme
d'un séisme qui détruisit partiellement Naples,
Herculanum et Pompéi. Celle-ci était encore en reconstruction
lorsqu'en 79, sa colère effaça complètement
de la carte ces deux dernières. Il y aura encore des éruptions
en 202, 472, 512, 785, 993, 1036, 1139, 1306, 1500, 1631, 1794,
1871, 1872, 1906 et 1944.
Dans l'Antiquité, le Somma (le Vesevus primitif) culminait
à environ 2.300 m. Quant au Vésuve proprement dit,
il plafonnait à 1.336 m avant la terrible éruption
de 1906, qui le réduisit encore. Aujourd'hui il n'en mesure
plus que 1.132 (le bord du cratère actuel varie de 1.277
m au N.-O., à 1.180 m au S.). Le cône actuel ou Vesuvio
se dresse sur la périphérie de l'ancienne cheminée
éclatée (le Monte Somma) dont la frange reste
très visible, au nord. La dépression entre l'ancien
cratère et le volcan actuel porte les noms suggestifs de
Valle dell'Inferno (Vallée de l'Enfer, au sud) et
Atrio del Cavallo (Atrium du Cheval, au nord).
Romancier et homme d'Etat britannique, le baron Edward George
Bulwer-Lytton (1803-1873) écrivit ses Last Days of Pompeii
en 1834, précédant de trente-cinq ans Salammbô
et de soixante-et-un ans Quo Vadis ? Avant lui, il n'y
avait guère eu, en 1809, que Les Martyrs de Chateaubriand
pour aborder l'Antiquité de manière romanesque.
Les éruptions - de peu de gravité - de 1767 et de
1794, autant que le matériel archéologique exhumé
par les fouilles de Winkelmann (qui assista à l'éruption
de 1767), avaient déclenché une véritable
pompéiomania dont témoigne le «Style Empire»,
qui attira l'attention du romancier.
Un opéra sera tiré du roman en 1857. Les éruptions
de 1871 et 1872 confirmèrent la «pompéiomanie»,
aussi, dès 1899, le cinématographe naissant en donna
une première version muette. Gageons que la terrible éruption
de 1906 ne dut pas être étrangère à
l'engouement cinématographique pour le roman de Bulwer-Lytton,
qui vit tourner coup sur coup une nouvelle version filmique en
1908, suivie d'une seconde l'année suivante, puis deux
autres productions en 1913, et encore une en 1926 et en 1935,
etc. Le Vésuve s'étant à nouveau éveillé
en 1944, il était normal de revisiter le roman, et ce fut
la version de Paolo Moffa et Marcel L'Herbier en 1948.
Les Derniers jours de Pompéi sont sans doute le
péplum qui eut le plus de remakes en tout genres
et l'une des uvres littéraire les plus souvent portées
à l'écran; en DVD, on peut trouver les versions
1935, 1948 et 1960, mais il ne semble pas que la mini-série
TV de 1983 ait été éditée à
ce jour.
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Littérature
C'est peut-être l'occasion de signaler quelques bons bouquins
récents, à commencer par le Pompéi
de Robert Harris (Plon, 2004) qui opte pour un angle d'attaque
assez original. Entrecroisant la géologie avec une énigme
«policière» (quid des malversations
du puissant affranchi Ampliatus ?), nous suivons l'ingénieur
romain, Marcus Attilius Primus chargé de l'entretien de
l'Aqua Augusta, l'aqueduc desservant les cités de
la baie de Naples. On y retrouve l'incontournable Caius Plinius
Secundus (Pline l'Ancien), l'amiral de la flotte de Misène,
qui périt pendant la catastrophe victime des gaz délétères
mais laissa son nom associé à sa description, rapportée
par son neveu Pline le Jeune, âgé de 16 ans au moment
du cataclysme. On appelle désormais «éruption
plinienne» une éruption magmatique explosive caractérisée
par la projection dans l'atmosphère d'énormes volumes
de gaz et de pyroclastes sous forme de colonne pouvant atteindre
plusieurs dizaines de kilomètres de hauteur avant de s'évaser
sur les côtés. On peut toujours se demander pourquoi
Bulwer-Lytton avait snobé l'auteur de l'Histoire naturelle;
il est vrai que Misène était à l'autre extrémité
de la baie, par rapport à Pompéi, rendant difficile
l'insertion de l'amiral romain dans son mélodrame... religieux
(4).
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Dans le roman de Bulwer-Lytton,
l'éruption du Vésuve apparaît, en
quelque sorte, comme la punition d'une cité à
l'âme corrompue, où les chrétiens
persécutés étaient envoyés
aux fauves dans l'arène (ici,
Les Derniers jours de Pompéi, de Mario Bonnard
& Sergio Leone, 1959), par des Romains s'adonnant
aux superstitions les plus éhontées comme
le culte d'Isis, dont on aperçoit ici l'intérieur
du Temple pompéien, égyptomaniaque et fantasmatique
en diable (ici Les Derniers jours de Pompéi,
de Marcel L'Herbier, 1949)
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Le Pompéi de
R. Harris se lit avec beaucoup de plaisir, que l'on peut
augmenter en gardant à portée de la main et
pour tous recoupements utiles Alain Malissard, Les Romains
et l'eau (5).
Roman d'ambiance est le Pompéi de Maja Lundgren,
traduit du suédois (Actes Sud, 2002), où l'on
partage de quotidien des gens du menu peuple. Enfin, signalons
un pur polar pompéien, Nino Marino, Le rouge de
Pompéi (Métailié, coll. «Troubles»,
1992), et un autre roman que nous hésitons à
qualifier de «SF», Péplum d'Amélie
Nothomb (Albin Michel, 1996), qui suppose que Pompéi
a été préservée sous la cendre
par des visiteurs du Futur désireux de faire le bonheur
des archéologues des XIXe-XXe s. Délicate
attention. Mais il faudrait être fan d'Amélie
pour en dire davantage, or nous ne nous en sentons pas la
vocation.
Nous n'insisterons pas davantage sur la novélisation
Up Pompeii !, par William Rand (Sphere Books, 1972),
de la série TV britannique du même nom, ni
sur l'ésotérique Edouard Schuré, La
prêtresse d'Isis. Légende de Pompéi
(Rocher, coll. «Roman-miroir», 1982 [6]),
mais il nous faut encore mentionner, pour la complétude
: David Wind, Les derniers jours de Pompéi
(Presses de la Cité, 1984), qui est la novélisation
du scénario de Carmen Culver pour le film et la mini
série-TV de Peter Hunt (1983); la novélisation
de Michel Davy, Les derniers jours de Pompéi
(Flore & Universalia, 1949) pour la version 1949 de
Marcel L'Herbier; la séquelle de Lew Wallace par
Roger Bourgeon, Le fils de Ben Hur (R. Laffont, coll.
«Bibliothèque pour tous», 1963) qui faisait
partie du merchandising du spectacle «Grand Cirque
de France» sponsorisé par RTL; et, last
but not least, pour les amateurs éclairés
La vestale aux abois de Noré Brunel, parue
chez Tallandier, sous le numéro 74 de la collection
«Romans de cape et d'épée» (s.d.
- 1942)).
Dans son omnibus Pompéi. Le rêve sous
les ruines (Presses de la Cité, 1992) Claude
Aziza a rassemblé les principaux textes littéraires
sur la destruction des cités campaniennes : E.G.
Bulwer-Lytton, Les derniers jours de Pompéi
(1834), Théophile Gautier, Arria Marcella
(1852), Wilhelm Jensen, Gradiva (1903 ?), Jean Bertheroy,
La danseuse de Pompéi (1905 ?), Richard Llewellyn,
Les derniers jours d'Herculanum (1954) et Pline le
Jeune, le Président De Brosses, Mme de Staël,
Alexandre Dumas, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert,
Hippolyte Taine et Tristan Corbière...
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Coming
Soon ?
«Sur Anne, ma sur : ne vois-tu rien
venir ?» En date du 18 février 2004, Variety
annonçait pour début 2005 le tournage par
James «Terminator» Cameron de Ghosts
of Vesuvius,pour le compte de la 20th Century Fox.
Il s'agissait d'une adaptation du livre homonyme de Charles
Pellegrino (CLICK,
CLICK
et CLICK)
dont la parution était annoncée comme imminente
chez Harper
& Collins (7).
Mêlant archéologie et métaphysique,
malédictions bibliques et réflexion sur la
puissance de la Nature, l'auteur en examine aussi l'incidence
politique - l'impact psychologique du «11 Septembre»
et de la destruction des Twins Towers. «On développera
une histoire fictive autour des faits véridiques
racontés dans le livre de Pellegrino en établissant
des liens avec les politiques de Rome, un empire dont la
chute aurait pu être accélérée
par l'éruption du Vésuve», notera
Marc
Gadoury. On avait déjà attribué
le déclin de Rome aux chrétiens, à
l'esclavagisme, au saturnisme, aux barbares...
Rencontre du fondamentalisme chrétien et des kalpa
(cycles) de l'hindouïsme ? La référence
à une doctrine millénariste s'exprimant par
un cycle de catastrophes traumatisantes pour l'inconscient
collectif n'est pas nouveau; toutefois, l'appliquer à
Pompéi et à Rome dont l'Empire avait encore
quatre bons siècles à vivre, a de quoi surprendre...
Donc, ce projet d'envergure devrait être produit
- et peut-être réalisé - par James
Cameron, via sa société Lighstorm Entertainement
et ses partenaires Jon Landau et Rae Sanchini. James Cameron,
qui à l'époque de cette annonce n'avait plus
réalisé de film de fiction depuis Titanic,
aurait ainsi fait un come back remarqué avec
cette nouvelle mouture des Derniers Jours de Pompéi,
d'une conception différente, pour laquelle il lui
serait loisible d'utiliser la technologie 3-D utilisée
dans Les Fantômes du Titanic (Ghosts of the Abyss).
(Sans nouvelles depuis lors...)
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Signalons encore qu'Universal
Pictures caresse (ou caressait) elle aussi un projet consacré
à Pompéi. La réalisation devrait être
confiée à Fernando Meirelles (City of God),
sur un scénario de Clark Gregg (What Lies Beneath,
Robert Zemeckis, 2000). Axé sur les heures qui précédèrent
immédiatement le cataclysme ce projet ne devrait cependant
pas aboutir à un péplum classique puisque l'action
se situerait en 1924. Cette version semble plutôt s'inspirer
de l'éruption bien réelle de 1906. Certains projets
cinématographiques mettent parfois de nombreuses années
avant de se concrétiser; d'autres, plus nombreux, avortent.
Qui écrira un jour L'histoire secrète du cinéma,
où on ne parlerait que des films annoncés et jamais
réalisés ? |
Suite…
NOTES :
(1) Cf. Da Pompei a Roma - Histoires
d'une éruption, Europalia-Italia, Bruxelles, Musées
Royaux d'Art et d'Histoire, 2003, p. 167. - Retour
texte
(1a) On peut voir un
écorché de la foulerie de Stephanus dans le spécial
Pompéi des Cahiers de "Science et Vie",
n° 87, juin 2005, pp. 60-61 : Stéphanie Bonato-Baccari,
"Des ateliers malodorants. Du côté de chez
Stephanus". - Retour texte
(2) Da Pompei a Roma, op. cit.,
p. 150, n 6. - Retour texte
(3) Da Pompei a Roma, op. cit.,
p. 103. - Retour texte
(4) L'opposition des honnêtes
chrétiens à une vile «secte isiaque»
exploitant la crédulité des foules païennes.
N'oublions pas que nous sommes en plein romantisme, qui conspue
l'Antiquité païenne. La révélation
des cités campaniennes englouties ne pouvaient être
assorties que d'une réflexion sur la divine punition
d'une cité pécheresse. Ò- Retour
texte
(5) A. MALISSARD, Les Romains et
l'eau. Fontaines, salles de bains, thermes, égouts, aqueducs,
Les Belles Lettres, coll. «Realia», 1994. - Retour
texte
(6) L'ouvrage est du XIXe s. - Retour
texte
(7) Charles R. PELLEGRINO, Ghosts
of Vesuvius: A New Look at the Last Days of Pompeii, How Towers
Fall, and Other Strange Connections, William Morrow &
Company éd., août 2004 et l'édition «poche»
Harper & Collins éd., septembre 2005.
Le Dr Charles Pellegrino apparaissait dans son propre rôle
dans les documentaires de James Cameron, Ghosts of the Abyss
(2003), relatif au Titanic, et Aliens of the Deep (2005),
consacré à la faune des grandes profondeurs du
Mid-Ocean Ridge. Auteur de plusieurs ouvrages de réflexion
philosophique sur l'Atlantide, Sodome et Gomorrhe ou la conquête
spatiale, Charles Pellegrino - selon IMDb - figure également
comme acteur dans deux jeux vidéos The Girls From
H.A.R.M. ! (2000) et Whitewood Crossing (1994) et
dans une adaptation de «comic», The Adventures
of El Frenetico and Go Girl (1993). - Retour
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